Les actions du tabac sur des poumons de fumeur

Que subissent exactement les poumons de fumeurL’appareil pulmonaire est le premier à être en contact avec le tabac. C’est aussi celui qui sera le plus détérioré par le tabagisme puisqu’il a, en plus de celui des échanges gazeux, le rôle de filtrer l’air inspiré.

Les poumons de fumeur subissent l’action des goudrons contenus dans les cigarettes à plusieurs niveaux.

Au niveau des bronches:

Les bronches, la partie supérieure des poumons, est revêtue d’une couche de cellules formée de cils vibratiles permettant d’évacuer les particules nocives à l’organisme par le biais du mucus sécrété à ce niveau et qui emprisonne les impuretés.

Dans les poumons de fumeur, dès les premières bouffées, le tabac a une action paralysante sur ces cils et les poumons commencent à se remplir de mucus et d’impuretés. A moyen terme, les cils finiront par disparaître.
Paradoxalement, les cellules pulmonaires vont sécréter de plus en plus de mucus pour combattre l’action invalidante du tabac, d’où l’installation d’une toux chronique de plus en plus persistante.
Elles finiront, dans le même but, par se multiplier de plus en plus anarchiquement et formeront la base du développement du cancer dans les poumons de fumeur.

Au niveau des alvéoles des poumons de fumeur:

Au plus profond du poumon, les alvéoles contiennent des cellules qui détruisent les impuretés microscopique, non plus en les expectorant, mais en les phagocytant.
Dans les poumons de fumeur, les macrophages responsables de cette destruction perdent cette capacité et toutes les poussières et impuretés chimiques, même celles non liés à la cigarette, finissent par passer dans l’organisme.

Les responsables:

La fumée est responsable des irritations de la paroi pulmonaire et la cinquantaine de cancérigènes contenue dans les cigarettes accroît le risque de multiplication des cellules.
Mais ce sont les goudrons qui forment une couche poisseuse et paralysent l’action autonettoyante du poumon, le rendant incapable de se défendre de toute agression, et lui conférant cette couleur noire caractéristique aux poumons de fumeur.